Vous souhaitez intégrer une classe prépa scientifique pour des études en France ? Avant de faire votre choix sur Parcoursup, pensez à bien vous renseigner sur les qualités requises et les compétences nécessaires pour intégrer ce type de cursus. Zoom.

Un intérêt pour les sciences et les mathématiques

Intégrer une CPGE scientifique en France passe comme vous le savez par la plateforme Parcoursup. Il est important de bien se renseigner sur les fiches techniques des établissements (disponibles sur Parcoursup) pour avoir une idée précise des qualités requises et des compétences nécessaires pour réussir ce type de cursus. Les classes préparatoires scientifiques sont réparties en différentes filières , certaines sont accessibles après un baccalauréat général (MPSI, PCSI, PTSI, BCPST et MP2I) et d’autres, après un baccalauréat technologique (TSI, TPC, TB). Dans leur globalité, les classes préparatoires scientifiques demandent évidemment aux étudiants de montrer un réel intérêt domaines des mathématiques et des sciences mais aussi aux démarches associées comme la résolution de problèmes, la modélisation et l’expérimentation. Les candidats à l’intégration de la filière BCPST doivent pour leur part montrer de l’intérêt pour les domaines de la biologie, de la géologie, de la physique-chimie. Deux années de classe préparatoire scientifique attendent plusieurs milliers d’étudiants à la rentrée de septembre. Un choix d’orientation à ne pas prendre à la légère lors de votre inscription sur Parcoursup.

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La capacité d’organisation, une qualité recherchée

Les classes préparatoires scientifiques portent un grand intérêt à vos aptitudes de travail et à vos capacités d’organisation. Sachez qu’il faut être prêt à suivre avec assiduité environ 30 heures de cours par semaine et à travailler de manière autonome. Organisez vos pensées, c’est aussi une qualité particulièrement recherchée par ces formations d’excellence. Les filières accessibles après un bac technologique demandent aux futurs étudiants de montrer des dispositions au travail collaboratif et à la conduite de projets scientifiques et technologiques. La maîtrise de la langue française est également exigée. Peu d’élèves en sont conscients quand ils commencent leur prépa scientifique mais il leur est aussi demandé d’être bons dans les matières littéraires. En effet, ces filières sont ouvertes aux étudiants disposant des compétences de réflexion, d’argumentation et d’expression écrites et orales. Il est donc essentiel d’être à l’aise avec les raisonnements abstraits et la rigueur mathématique. Pour évaluer son potentiel, rien de plus simple : faites le point sur vos notes au lycée en prenant en compte le niveau d’exigence de votre professeur et de votre établissement. Faire preuve de curiosité intellectuelle et de persévérance permet également de réussir en classe préparatoire. Il faut vraiment être motivée personnellement et s’investir à 100% au quotidien. Il faut aussi accepter de faire des sacrifices sur son temps libre.

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La curiosité scientifique, signe d’un esprit ouvert à l’innovation

Faire le choix d’une prépa scientifique suppose finalement d’être un élève persévérant et curieux. La quantité de travail à fournir est si importante et le niveau si élevé que seuls les élèves les plus travailleurs et motivés décrochent les meilleures écoles. De manière générale, la curiosité apparaît comme un élément nécessaire à votre épanouissement en classe préparatoire. En effet, vous êtes amenés à découvrir énormément de concepts, divers et variés, dans les matières scientifiques et littéraires. Il est toujours plus épanouissant d’étudier des notions qui suscitent notre intérêt. Enfin, la prépa scientifique reste une préparation intensive à un concours et exige de la part des élèves d’avoir les épaules solides pour supporter la pression. Etre un bon élève ne suffit pas pour réussir car il ne s’agit pas seulement de bachotage. En prépa scientifique, il vous est demandé d’avoir une curiosité scientifique, ce qui implique de vous immerger vraiment dans les différentes matières afin de trouver votre voie : les maths ou la physique, la mécanique ou l’algèbre ou l’analyse. Dernière chose à connaître pour prendre du courage : en première année (maths sup), il faut savoir que le travail ne paye qu’au bout de trois ou quatre mois, vous devez donc être en mesure d’accepter ce temps de « digestion » des connaissances sans vous effondrer. Pour ceux qui sont « moins brillants » scolairement, il est intéressant de s’investir dans les TIPE (travaux d’initiative personnelle encadrés) spécifiques aux prépas scientifiques, qui permettent de révéler des qualités de recherche, très appréciées par les écoles d’ingénieurs. Et, bon courage à tous.

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