Nouakchott est la capitale de la Mauritanie depuis 1957, au bord de l’océan Atlantique. Nouakchott a été crée sur une zone de campement. Les nomades viennent de temps à autre séjourner autour de la capitale qui a pris rapidement l’aspect d’une ville moderne.
La ville comporte également des facultés de médecine pour les étudiants qui desirent y suivre une formation.

PRÉSENTATION DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE NOUAKCHOTT

La Faculté de médecine de Nouakchott est créée le 18 septembre 2006 pour contribuer à la promotion de l’enseignement et de la recherche dans le domaine des sciences médicales.
Missions de la faculté, santé et bien-être des personnes et populations mauritanienne ainsi que :

  • Développer la recherche
  • Offrir une formation de qualité
  • Améliorer la qualité des soins
  • Situation actuelle : Les besoins croissants en structures de santé et de personnel,
  • Le nombre de médecins est nettement très insuffisant.
  • Les étudiants mauritaniens qui peuvent obtenir une bourse pour étudier à l’étranger trouvent des conditions d’inscription dans les filières médicales de plus en plus difficiles.
  • La Mauritanie était le seul pays de la sous-région à ne pas avoir de faculté de médecine.
  • La création de la Faculté de Médecine de l’Université Al Aasriya de Nouakchott donne par conséquent une impulsion et une dynamique au système sanitaire mauritanien en améliorant d’une part, la qualité des soins et en développant d’autre part, la recherche médicale.

La formation

Les études de médecine représentent le plus long cursus parmi les formations du domaine de la santé. Leur durée totale est de 7 ans. Ces études se déroulent en trois cycles au sein de la faculté de médecine de Nouakchott .

  • Les trois cycles de formation :

La formation en médecine est divisée en 3 cycles :
– le premier cycle, appelé PCEM, dure 2 ans
– le deuxième cycle, appelé DCEM, dure 4 ans
– le troisième cycle, aussi appelé « internat », dure 1 an en médecine générale.
Il dure 4 ou 5 ans si l’étudiant s’oriente vers la médecine spécialisée.

Le PCEM

L’année préparatoire n’existe plus depuis 2016.
Un 1er cycle composé de la 1ère année (PCEM1) et 2e année (PCEM2) d’enseignements des sciences fondamentales.
En PCEM2 l’initiation aux stages de soins infirmiers d’une durée de 8 semaines.
La PCEM1 compte 246 étudiants et la PCEM2 compte 139 étudiants.

Le DCEM

Le deuxième cycle des études médicales ou DCEM comprend 4 années (DCEM 1, DCEM 2, DCEM 3 et DCEM 4) qui marquent le début d’une formation véritablement médicale.
Pendant ces quatre ans, l’étudiant reçoit une formation théorique et pratique sur les différentes pathologies. Les stages cliniques s’intensifient et les sciences fondamentales du premier cycle laissent place aux matières médicales (pharmacologie, parasitologie, etc.).

La DCEM1 compte 151 étudiants, la DCEM2 compte 165 étudiants, la DCEM3 compte 72 étudiants, la DCEM4 compte 62 étudiants.

Ce second cycle s’achève par l’examen de concours d’internat.
Suivant leur classement, les étudiants choisissent une filière où ils effectueront des stages de 6 mois.

L’INTERNAT (TCEM)

Le troisième cycle des études médicales (ou TCEM) est plus connu sous le nom d’internat.
L’internat de médecine générale dure un an.
Le diplôme d’Etat de docteur en médecine est délivré à l’issue de la soutenance d’une thèse, à la fin du cursus en faculté de médecine.
La TCEM compte 70 étudiants.
Pour les spécialistes, l’internat ou le résidanat dure 4 à 5 ans selon la spécialité choisie.
Les internes obtiennent, outre le doctorat d’Etat, un DES qualifiant dans la spécialité considérée.

Coopération internationale

Dans le but de faciliter les échanges en matière de recherche et de formation, l’USTM compte procéder à l’identification de tous les partenaires nationaux et internationaux et établir un annuaire de partenaires potentiels pour chacune de ses structures composantes, conformément à son plan d’actions 2013-2014.
Deux des composantes dont elle a héritée, la FST et la FM, collaborent déjà avec des institutions universitaires étrangères (africaines, européennes et américaines). Il nous faudra :

  • Réactualiser sur le plan international, les accords qui existent déjà (avec l’Algérie, le Maroc ; le Sénégal, la France, l’Espagne, l’Italie, la Suisse, le Canada…) et l’adhésion aux associations et réseaux thématiques.
  • Initier de nouvelles collaborations (au Maghreb, au Machregh ; en Amérique, en Asie), et des actions avec certaines organisations des Nations Unies (comme l’OMS, l’UNICEF, le FNUAP).

Pour bien réussir notre ouverture sur le monde, il nous faudra identifier les actions de coopération à réaliser, et les évaluer. Les accords seront mis en œuvre à travers :

  • La mise en place de cotutelle pour les thèses qui seront lancées très bientôt ;
  • La réalisation de projets de recherche ou de formation en commun ;
  • L’organisation des conférences, des congrès, des séminaires, des colloques et de symposiums internationaux.

L’échange d’enseignants chercheurs des établissements universitaires pour des périodes des courtes durées.