Les résultats de la 9e enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’université en France viennent d’être publiés. Bilan: une constante amélioration  de la situation de l’emploi des diplômés de Master.
Réalisée entre décembre 2017 et avril 2018, cette neuvième enquête porte sur la situation des diplômés 2015 de D.U.T., licence professionnelle et master, 18 mois puis 30 mois (pour les masters) après l’obtention du diplôme. cette nouvelle édition de l’enquête confirme que la situation des diplômés de l’université sur le marché du travail s’améliore. Pour les diplômés de master, la situation est plutôt bonne: le taux d’insertion progresse de 1 point par rapport à la promotion 2014 : 87 % des diplômés sont insérés à 18 mois. Le taux d’insertion à 30 mois est stable à 91 %. Les conditions d’emploi sont également satisfaisante: 75% des diplômés de master ont un emploi stable et 86% d’entre eux ont un poste de cadre ou de profession intermédiaire. En licence professionnelle, 94 % des diplômés sont insérés à 30 mois, en progression de 1 point. Le taux d’insertion à 18 mois est de 91 %. Le taux d’emploi de niveau cadre se situe quant à lui à 69%, donc nettement inférieur aux profils masters. Le taux d’emploi à 30 mois augmente également de 1 point pour les diplômés de D.U.T (91 %), et même de 4 points à 18 mois (86 %) par rapport à la promotion précédente.

Des inégalités entre les filières

Toutes les disciplines ne sont pas égales face au marché de l’emploi. La filière DEG-Droit-Economie-Gestion arrive en tête pour l’employabilité avec un taux d’insertion de 93% à trente mois. Quasiment à égalité se situe la filière STS- Sciences-Technologies-Santé avec un taux d’insertion professionnelle à 92%. Ce chiffre descend à 87% pour les STS- Sciences Humaines et Sociales et les LLA Lettres-Langues-Arts. Tous diplômes et filières confondues, le taux d’emploi cadre le plus élevé reste dans la filière STS avec un chiffre de 94% de postes de cadres chez les diplômés masters en STS. sachez enfin que le taux de chômage chez les jeunes de 15-24 ans était de près de 21% en 2017 (20,7%). Il est donc toujours vrai que le diplôme reste la meilleure arme pour ne pas tomber dans le chômage. Au Maroc, la seule étude de ce genre a été réalisée en 2017 par le HCP (Haut Commissariat au Plan). Elle concerne les taux de chômage des diplômés de l’université et des lauréats de la formation professionnelle (OFPPT). Il en résulté que un diplômé de l’université sur quatre est au chômage.
Enquête 2017 sur le chômage chez les diplômés des universités marocaines et les lauréats de la formation professionnelle: